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Vu d’en haut

Pour voir Melbourne d’en haut, point besoin de prendre un avion ou une montgolfière…. Il suffit de prendre l’ascenseur, et de monter là:

Ca s’appelle la “Eureka Tower”, on monte au 88e étage, et c’est (of course !) “le point de vue le plus élevé de tout l’hémisphère Sud”. Et quand, comme hier, il fait grand beau temps, c’est spectaculaire !

On se croirait dans Sim City…

La dernière photo, c’est le “Shrine of Remembrance”, ce qui nous amène au sujet suivant !

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Le fabuleux destin de Port-Phillip

La livraison du jour est un peu décousue…

Samedi, sous une bruine pas du tout de saison, on est allé visiter le “Melbourne Cricket Ground”, le grand stade de la ville (où on ne joue pas que du cricket, mais aussi du football australien, et même à l’occasion du “soccer”, notre football européen). Pour les amateurs de cricket, c’est le stade historique où Bidule a marqué le record de nombres de runs en 1910 contre Machin, et où … bon. Pour des ignares comme nous, c’est une visite détendue avec un groupe d’une quinzaine de personnes (dont deux familles de retraités indiens amateurs de cricket, eux, et capables de répondre aux anecdotes du guide !).

Le stade a été reconstruit de multiples fois, sa version actuelle peut accueillir 100 000 personnes. On découvre tranquillement les gradins, les vestiaires, les salons privés des membres du Melbourne Cricket Club (très prestigieux, nombre de membres limités, liste d’attente de plus de 20 ans…), et un petit musée où on retrace les riches heures du cricket Australien.

De l’histoire du cricket, à l’histoire de Melbourne… La ville a été fondée en 1835. En 1851 (juste après la découverte de l’or à Ballarat), elle comptait déjà 40 000 habitants. Il était donc urgent de construire un stade de cricket, sans lequel aucune ville anglaise digne de ce nom ne saurait exister !

En 1890, la ville a dépassé le million d’habitants, et c’était une métropole moderne, riche, spectaculaire pour les standards de l’époque – une des merveilles de son époque. Les premiers enfants nés à Melbourne sont nés dans une tente au fond du bush, dans la partie de l’Empire la plus lointaine, la plus isolée, la plus anecdotique; leurs enfants ont grandi entre les gratte-ciels, dans une des plus grandes et plus riches villes du monde (mais toujours aussi isolée).

Royal Exhibition Building (1880)
Princess Theater (1886)

C’est au Musée de Melbourne (où la pluie nous a poussé à nous réfugier pour le reste de la journée) qu’on nous raconte cette histoire. Et bien d’autres encore, parce que le Musée présente aussi, et sans ordre particulier, une salle consacrée à l’histoire des aborigènes, une exposition temporaire de miniatures, une cour avec un morceau de “rainforest”, grands arbres et fougères arborescentes compris, une galerie de l’évolution, une salle sur le cerveau et une sur la digestion, des dinosaures, un terrain de jeu pour enfants (incluant les bacs à sable où chercher des os de dinosaure), deux cafés, une boutique, un grand hall avec canapés pour les parents et coussins pour les enfants ….

Chacune de ces expositions est intéressante, instructive, ludique, en bon état, et on pourrait y passer des heures. Ca tombe bien, on peut prendre une carte annuelle : on reviendra, c’est sûr !

Pour en revenir à Melbourne, c’est une cité d’immigrants. Je vous conseille la spectaculaire carte de wikipedia. Une illustration plus concrète, pour le touriste, elle se trouve juste en face du musée, à Cartlon.

Comment dit-on “victorien”, en Italien ?

Il faudrait poser la question chez “Brunetti“, une “pasticerria” plus authentique que nature. On y parle italien avant autre chose, et les collègues italiens de l’Uni Melbourne, toute voisine, ne s’y trompent pas : c’est là qu’ils vont prendre leur espresso, accompagné d’une dolce

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Scones, eucalyptus et echidné

A la limite de l’agglomération de Melbourne, il y a un groupe de collines qui s’appelent Dandenong Hills. Elles sont couvertes de cette superbe forêt qu’on commence à connaitre, grands “mountain ash” et fougères arborescentes. Et il y a sans doute pas mal de bestioles qui y logent, mais c’est un peu trop fréquenté pour qu’on les voit bien !

Comme c’est juste à la limite de la ville, c’est la destination de ballade des Melbourniens. Et donc, entre les grands arbres on a des boutiques de trucs allant du kitsch au plutôt artisitique (pulls en alpaga, théières, tableaux, antiquités…), des fermes de fruits à cueillir soi même, un train à vapeur, et des salons de thés qui rivalisent de “old world charm”, napperons en dentelle et “high tea” inclus.

Ah oui, et pour les lecteurs de Bony, le Mount Chalmers de “L’empreinte du Diable” (Devil’s steps) est en fait Mount Dandenong, à peine déguisé…

Et l’echidné ? Et bien, il vaquait à ses affaires (creuser la terre pour y trouver des fourmis, je pense) à côté du sentier, et s’est laissé complaisemment photographier pendant 1/4 heure…

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Port-Phillip

Ou plutôt, la baie de Port Phillip, la (très) grande baie au fond de laquelle est construite Melbourne. Car la ville est aussi un port (comme toutes les grandes villes Australiennes d’ailleurs), et on aperçoit en arrière plan les grues des docks et les les immenses paquebots de croisère.

Avec tout ces kilomètres de côte, il y a des quartiers balnéaires pour tout les goûts. Des clinquants et des moins riches, des modernes et des anciens, des calmes et des animés. Notre ballade de l’après midi nous a emmené…

à Brighton, aux cabanes de plage multicolores:

A Saint-Kilda, festive et à la mode, grande esplanade sur la mer, bars débordants et animés, tentes et concerts sur le front de mer (oui, parce que en plus c’était la Gay Pride… surprise !); mais aussi un grand pier, une marina, et des maisons aux balcons décorés de fer forgé dans des rues calmes et ombragées:

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Ce matin, j’ai été au marché…

En l’occurence, au QVM. QV ? Queen Victoria, bien sûr… Le QVM est sensé être “le plus grand marché couvert de l’hémisphère Sud”. Je n’ai pas vérifié, mais ça tombe bien, il pleut !

On y trouve de tout. Des stands d’artisanat et de vêtements, de bijoux et de joujoux. Des bidules à touristes et des plastiqueries chinoises. Des cerises de Tasmanie et des choux chinois, des homards de la côte du Vic et des pomfret d’Indonésie, des olives italiennes et du salami polonais.

Pas mal de stands offrent des plats à emporter, et il y a aussi quelques cafés et restaurants. Dans la “food court” au bout du marché, on peut donc s’asseoir autour des tables ou sous les marquises pour y savourer un fish and chips, une roti sri lankaise, un verre de sauvignon de la vallée de la Yarra, une bratwurst, un meat pie, un reuben sandwich, un “long black” ou un “flat white”, un porc satay ou des tapas…

En ce qui nous concerne, de quoi occuper agréablement un Samedi pluvieux !

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Traboules et galeries

Ici, on dit plutôt “lane” et “arcade”. Des galeries commerçantes victoriennes, verre et fer forgé, peuplées de boutiques improbables; des passages piétons entre les immeubles, un peu canailles, où les cafés débordent sur la rue. Toute une ville parallèle s’insinue entre les gratte-ciels, déborde sur les rues principales, offre au touriste une surprise à chaque tournant. On s’y perd avec délice…

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A l’ombre des gratte-ciels…

… poussent les bâtiments Victoriens (au passage, notez la plaisante ambiguité, puisque “victorien” peut tout à la fois désigner une période historique, en gros de 1850 à 1900, mais est aussi le gentilé des habitants de l’Etat du Victoria. Ici, je parle d’une période, quoique à l’évidence Melbourne soit dans le Vic … bref). Donc, églises et gares néo-gothiques, bâtiments officiels néo-classiques et un peu pompeux.

Mais aussi les premiers immeubles du tournant du siècle, 6 ou 8 étages, pas encore des gratte-ciels. Et les premiers vrais immeubles hauts, aux somptueuses façades art déco des années 30.

Des blocs de béton des années 70, des cubes de verre des années 90, il vaut mieux sans doute en dire le moins possible. Mais avec les années 2000 reviennent la créativité architecturale et les bâtiments audacieux.

Une autre différence importante avec la France, c’est que les gratte-ciels ici ne poussent pas sur des dalles de béton désertes, type la Défense ou la Part-Dieu; ils peuplent un centre-ville aux larges rues plantées d’arbres, avec des boutiques, des bars et des cinémas, des larges auvents et des arcades, des trams qui se croisent, des musiciens de rue, des flâneurs…

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Sur les berges de la Yarra

La Yarra, c’est la rivière du coin. Si on connaît surtout les vignobles de la “Yarra Valley”, qui est un peu à l’extérieur de Melbourne, la rivière coule le long du centre ville. Ses berges sont aménagées : tantôt quais animés de bars et de restaurants, tantôt pelouses vertes propices à la sieste ou au pique-nique, mais partout avec le centre-ville et ses gratte-ciels en arrière plan.

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Dimanche 26 Janvier : Le thé chez la gouverneur

Aujourd’hui, 26 Janvier, c’est la fête nationale : Australia day. Vous pouvez d’ailleurs (en tout cas, si vous consultez Google depuis l’Australie) regarder le joli doodle qui apparaît sur google.com :

En tout cas, comme c’est Australia day, on croise plein de gens avec des drapeaux Australiens, dans les rues ou .. en train de pique-niquer dans les parcs de la ville.

Et on peut aussi visiter la “Governor House”, la résidence officielle du Gouverneur de l’Etat de Victoria. Ou d’ailleurs, de la gouverneur, puisque “Her Excellency the Honourable Linda Dessau, AC” est une gouverneur(e).

Le Gouverneur de l’Etat de Victoria représente le Chef d’Etat, Sa Majesté Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la Foi. A l’instar de Sa Majesté, les fonctions du gouverneur sont surtout cérémoniales et officielles, et elle n’a que peu de pouvoir réel (mais elle a un vrai rôle de symbole et de représentation, qu’on vous racontera quand on aura le temps de l’écrire !)

La visite mérite le détour. Le bâtiment date évidemment de la fin du XIXe : salons et salles de réceptions, pelouse impeccable, niché dans un grand parc à la limite de la ville.

Mais Son Excellence se fait une autre image de sa fonction, et estime que la maison du gouverneur appartient à tout les citoyens du Victoria; et ainsi aujourd’hui, chacun y est bienvenu.

Sous les ors du palais, sur les impeccables pelouses, se promène une foule bon enfant. Sur la pelouse, diverses oeuvres caritatives ont installé des stands de rafraichissement, et la pelouse de devant sert de terrain de pique-nique pour qui veut.

Dans la grande salle de bal au pied du siège d’apparat, des tables sont installées pour que les enfants jouent aux legos, et on y rencontre Son Excellence la Gouverneur, qui circule tout sourire dans les salons pour saluer ou échanger quelques mots avec les visiteurs…