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Mode d’emploi du restaurant !

Pour finir cette belle journée, nous décidons de profiter d’un repas de “fish and chips”, qui fait le bonheur de tout le monde. Et puis, pour l’instant, les restaurants sont encore ouverts, à condition de fonctionner uniquement en “take away”, alors profitons-en !

Nous nous sommes régalés, en goûtant des poissons dont on ne connait pas les noms en Français : barramundi et blue grenadier, et bien sûr notre habituelle noix de St Jacques, fort appréciée de Sarah et moi !

Mais c’est toute une aventure de commander ce poisson en tenant compte des règles de “social distancing” ! A la porte du magasin, il y a un monsieur, d’un format tout à fait dissuasif, qui organise les choses, très simplement et très gentiment. En commençant par expliquer qu’on ne peut rentrer qu’une personne à la fois dans le restaurant. Les habitués (ou les gens plus organisés que nous) ont commandé par téléphone et ont juste besoin d’attendre leur commande. Mais nous, nous passons une bonne dizaine de minutes devant la carte, affichée à l’extérieur du restaurant, à réfléchir avant de nous décider. Puis Jeff et les enfants s’éloignent pour attendre quelques pas plus loin, et moi j’attends près de l’entrée, à 1m50 de la personne devant moi. Le monsieur nous fait rentrer un par un, au fur et à mesure. Les gens sont calmes, souriants, respectueux des consignes. Il n’y a pas un mot plus haut que l’autre, pas d’énervement. Chacun “joue le jeu”, et attend, à distance les uns des autres. Mais on sait bien que ce n’est pas un jeu …

Le videur (de dos) et les clients…

Dans le restaurant, il y a des bandes collées au sol, pour marquer la bonne distance par rapport à la caissière qui prend les commandes, du gel pour se laver les mains, et des petits mots partout pour s’excuser du fonctionnement particulier.

Nous profitons du temps d’attente pour aller marcher sur le port, repérer les tables de pique nique, contempler les panneaux “plage fermée”, et quand même un petit bout de plage derrière les panneaux… Il y a peu de gens, tout le monde est discret et flâne, ça sent les vacances, la douceur d’un soir de fin d’été, dans le doux bruit des vagues…

Le poisson était délicieux ! On s’est régalé !

Et le plus beau restait à venir : avant de reprendre la voiture, nous décidons de marcher jusqu’au bout de la jetée. Là, il y a un peu plus de monde, des gens de tous âges, seuls ou à deux, qui viennent pour pêcher à la tombée de la nuit. Chacun respectant toujours les distances les uns par rapport aux autres, bien sûr. Et là, au bout de la jetée, au fond de l’eau transparente mais sombre dans la nuit, nous voyons une masse grise plus sombre, en forme de losange, qui se déplace … C’est une raie (“sting ray”), qui fait bien 60 cm de diamètre ! Nous restons un bon moment à regarder ce “ballet” de raies géantes, car il y en a plusieurs, qui nagent, qui flottent juste au-dessus du sable, des deux côtés de la jetée… Sarah est émerveillée ! Claire et Simon, qui les ont tant admirées dans l’aquarium de Cape Town quand ils étaient petits, n’en reviennent pas d’en voir en liberté ! Mais pour les photos, une forme sombre sur un fond sombre et dans la nuit … c’est raté, on ne peut pas vous en faire profiter !!

Post-scriptum (Lundi)

En bonus, quelques notices vues sur des magasins ici et là…

Chez le kiné…
Le restaurant Chinois du coin
Le coiffeur
Le fleuriste
Le resto indien

NB. Dimanche soir (le lendemain), le gouvernement a interdit les groupes de plus de deux personnes en extérieur, déclaré la fermeture des parcs et terrains de jeu, et demandé aux gens de rester chez eux sauf pour les besoins urgents (courses, médecin…). Pas de contrôles de police ou d’amende, mais confinement quand même…

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Dernière sortie ?

L’Australie étant toujours en “stade 2”, nous sommes priés de rester chez nous le plus possible, de limiter les rassemblements, de respecter les règles de “social distancing”, mais … nous avons encore le droit de sortir nous balader, alors on en profite !

En se disant que c’est peut-être la dernière fois. On a bien réfléchi : ou est-ce qu’on rencontrera le moins de monde ? A la fois pour respecter les consignes, et aussi, se protéger, et ne pas risquer d’attraper un certain microbe, qui fait malheureusement tant parler de lui … Nous avions envisagé Philip Island, très réputée pour ses paysages, et qu’on ne connait pas encore, ou le bord de mer, mais on a eu peur qu’il y ait trop de monde, et on s’est rabattu sur la forêt, dans les petites montagnes à moins d’une heure de route de chez nous.

Nous voilà donc une fois encore au milieu de cette forêt magnifique, d’eucalyptus et fougères arborescentes, avec toutes ses teintes de vert, et tous ses étages … On ne s’en lasse pas. En voiture d’abord. Puis à pied, au milieu des cris d’oiseaux. On commence à reconnaitre les grands cris des kookaburas et des cacatoes, mais aujourd’hui, c’est un oiseau très particulier qui nous régale de tous les cris et chants possible à lui tout seul ! C’est un oiseau-lyre !! On ne le voit pas, mais on sait qu’on est dans sa zone (c’est écrit sur le panneau), et vu tout ce qu’on entend, il n’y a pas de doutes !

Jusqu’à la semaine dernière, je croyais que l’oiseau-lyre était un oiseau imaginaire, évoqué dans la chanson de Prévert (deux et deux, quatre, etc …). Et bien non ! La semaine dernière, à Healesville Sanctuary, on l’a vu, mal, de loin et de dos, mais vraiment ! C’est un oiseau assez gros, avec de longues plumes recourbées, (qui pendent en forme de lyre, comme son nom l’indique) et il est capable d’imiter les chants des autres oiseaux, ainsi que de nombreux bruits et sons… Et là, nous avons eu droit à un vrai concert ! Quelle chance !

Sur la dizaine de km de notre balade, nous avons croisé une douzaine de familles, et tout le monde est bien respectueux des consignes de distance. On se croise à plus d’un mètre de distance les uns les autres. Ca n’empêche pas de se saluer et d’échanger quelques mots, avec le sourire.

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Le monde est beau

Le monde est beau. Le monde est compliqué, le monde est inquiétant, le monde est effrayant mais le monde est beau. Vous me trouvez naïve, niaise, vous pensez que je vis dans mes rêves, que j’ai tort mais moi j’y crois. J’y crois parce que malgré la douleur, la solitude et la violence, il y a encore des raisons de sourire, de dire ces simples mots : “c’est beau”. Des gouttes de pluie sur les feuilles d’un buisson, c’est beau. Un couple qui s’enlace, c’est beau. Une personne qui sourit à une autre, comme ça, pour rien, juste pour dire bonjour, c’est beau. La musique, quels que soient nos goûts en la matière, c’est beau. Un grand, un frère, un cousin qui tend la main à un petit pour l’aider à se relever, c’est beau. Un vol d’oiseaux, plein d’oiseaux qui traversent le ciel tous en même temps, c’est beau. Des enfants qui, même sans parler la même langue, arrivent à se comprendre, à jouer ensemble, c’est beau. Et ça, tout ça, c’est le monde.

Oui… Le monde, quoi qu’on en dise, est beau, j’y crois, et je continuerai à le dire.

Le monde est beau.

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Petites et grosses bêtes

On limite le nombre de visiteurs, on ferme les espaces intérieurs et on annule les présentations … mais les zoos continuent à être ouverts au public. Après tout les koalas ne toussent pas, et 2000 visiteurs par jour dans un parc de 15 hectares ça n’en fait pas trop au mètre carré…

C’était hier, au “Healesville Sanctuary”, un zoo un peu à l’écart de Melbourne qui se spécialise dans la faune australienne. Zoo moderne et plutôt bien fait (mais donc, où on ne voit pas toujours les animaux quand ils se cachent…). Evidemment, les kangourous, toujours des drôles de bêtes avec leur façon inimitable de se déplacer :

Les koalas endormis… c’est mignon les koalas, mais en vrai c’est pas passionant à observer, il ne se passe pas grand chose…

Moi, j’aimerais bien être un koala…

Il y a aussi plein d’oiseaux plus colorés les uns que les autres !

Quelques bêtes plus exotiques :

C’est pas rassurant, hein ?

On a surtout été heureux de voir des animaux moins faciles à trouver dans la nature : le diable de Tasmanie, aux cris absolument .. diaboliques (ça ne se voit pas sur la photo !), même si il essayait de se planquer :

Et surtout, dans un bâtiment obscur, une série d’aquariums mal éclairés où nagent une petite bête nocturne et très discrète !

C’est, bien sûr, Ornithorhynchus anatinus, le “Platypus à bec de canard” (Duck-billed platypus) en Anglais, la bestiole la plus bizarre du monde… Les photos sont pas très bonnes parce que c’était dans l’obscurité, mais en tout cas on a été très content de le voir !

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Social distancing

Pour le moment, la situation “virale” est plutôt meilleure en Australie qu’en Europe. Au moment où j’écris, on en est à autour 1000 cas dans le pays (12000 en France), et l’Australie c’est grand – 400 dans NSW, 200 dans Victoria, chacune de ces provinces faisant la taille d’un pays Européen. Pour le moment toujours, les choses semblent donc moins hors de contrôle ici qu’elles ne le sont en Europe.

Donc pour le moment, la stratégie pour contenir les choses n’est pas le confinement totale et l’arrêt de tout. L’Australie essaie, autant que possible, de garder en fonctionnement ce qui peut l’être.

Les écoles continuent à accueillir les enfants et à faire cours. Il y a des absents dans les classes; dans “nos” écoles il manque le tiers des enfants au primaire, 10 à 20 % au lycée. Toutes les activités “non-essentielles” sont supprimées : excursions, clubs, “assembly”, etc. Les parents qui aidaient à plein de choses (activités, lecture…) ne sont plus acceptés dans l’école. Et les lycées se préparent à basculer sur un fonctionnement à distance, on demande aux enfants de ne rien laisser dans leurs casiers le soir “au cas où”, les profs préparent et distribuent des polys de cours, la semaine prochaine il y a une journée pédagogique dans tout l’état pour que les enseignants organisent des cours à distance… Vendredi prochain c’est le début des vacances scolaires, la question bien entendu est de savoir si les écoles ré-ouvriront après. La plupart des gens en doutent.

La fac fonctionne un peu de la même façon. Les cours sont enregistrés et vidéodiffusés (il faut dire que Monash a pris de l’avance. Avec 10 000 étudiants Chinois, on savait depuis le début que la rentrée serait très perturbée, elle avait été décalée d’une semaine et les premiers cours avaient déjà été filmés. Mais le problème qu’on imaginait alors était plutôt l’impossibilité pour les étudiants étrangers de rejoindre le campus…). Le staff est incité à travailler à la maison, autant que possible. Les labos se préparent tout doucement à mettre les machines à l’arrêt. Les séminaires sont suspendus, les thèses se passent par vidéo. Les réunions sont découragées, on nous demande de respecter une distance si on est plusieurs dans une salle. Mais le bâtiment, bien que un peu vide, continue à être ouvert, les gens continuent à travailler.

En temps normal, c’est une salle de réunion de 10 places…

De façon générale, tout se passe de cette façon. Les rassemblements de plus de 500 personnes en extérieur, 100 en intérieur sont suspendus. Tout ce qui n’est pas important est annulé. Les lieux publics ne doivent pas accueillir plus de une personne pour 4 mètres carrés, on demande aux gens de respecter une distance de 1.5 m entre deux personnes. Au zoo, on limite le nombre de visiteurs à 2000 par jour, et il faut réserver son billet sur internet à l’avance. La partie extérieure reste ouverte, mais tout ce qui est en intérieur et toutes les démonstrations sont annulées. La plupart des restaurants de quartier font de toutes façon “take away”, et continuent à marcher comme ça. Le mot clef, c’est “social distancing”. Mais les choses restent ouvertes et tentent de garder un semblant de fonctionnement.

Comment faire la queue en temps d’épidémie. En même temps, c’est pas comme si il y avait foule…

Pour le moment les gens semblent jouer le jeu. Les lieux publics sont désertés, pas mal de choses sont annulées spontanément, les gens qui peuvent restent chez eux.

Un samedi après-midi chez Décathlon. On n’est pas trop gêné par la foule…

Ce qui est le plus spectaculaire, c’est les supermarchés. Depuis déjà 15 jours, les gens se sont rués sur tout ce qui se conserve et ont fait des stocks. Ca a d’abord été le PQ, et puis progressivement les pâtes et le riz, puis les conserves, les fruits et légumes, la viande… Les rayons sont vides et c’est assez déconcertant, un peu inquiétant même. Pendant quelques jours, il a été questions de longues queues et de bagarres; les deux grandes chaînes (Coles et Woolworth) ont mis en place des horaires réservés aux personnes âgés, une politique de “pas plus de un par personne” et des videurs pour faire respecter ça.

Le rayon PQ…

Ca reste, ceci dit, assez relatif, parce que ce sont surtout les supermachés qui sont touchés. Les take-away continuent à servir, et le marchand de fruits et légumes du coin de la rue, le 7/11 de la station service, etc. continuent à avoir à peu près tout. Après une semaine un peu tendue, les supermarchés commencent à arriver à redresser la situation et les rayons commencent à se remplir.

L’autre point noir, en ce qui nous concerne en tout cas, ce sont les liaisons aériennes. Pour le moment il ne reste plus que les trois compagnies du proche orient (Qatar, Emirates et Etihad) pour voyager d’Australie en Europe. Tout le reste a suspendu ses vols. Nos billets de retour sont en Juin, et le CNRS a fait le choix de ne pas rapatrier les gens en mission longue dans des pays qui ne soient pas particulièrement à risque. Donc, on verra dans trois mois quelle sera la situation.

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State Library of Victoria

Un petit moment de bonheur architectural, pour revenir à des sujets plus légers…

Construite en 1854, 5 ans après la ruée vers l’or de Ballarat (je ne cesse de m’émerveiller du niveau de luxe et de culture de Melbourne, la ville plus isolée du monde, à 3 mois de navigation de la patrie, où tout devait être importé à grand frais….), ouverte gratuitement à tout lecteur de plus de 14 ans “à condition d’avoir les mains propres”. Elle reste gratuite et ouverte à tous.

En 1913, une nouvelle salle de lecture a été construite, surmontée d’un dôme vitré. Sans même parler de quelques collections remaquables (un psautier Français du XIIIe siècle, une page de la Bible de Gutenberg, une première édition de Shakespeare…), la salle en elle même est un morceau de bravoure.

On y a, he bien, fini l’après-midi en bouquinant sur les vieilles chaises en bois et les sous-mains en cuir vert…

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Immigration museum

Pour le moment, la vie continue, le virus n’est pas encore trop présent ici. Hier, on est allé encore une fois en ville, cette fois au “immigration museum”. Il est situé dans le pompeux bâtiment des douanes – évidemment, à l’époque victorienne la plus grande partie de ce que la Colonie consommait, et certainement tous les produits manufacturés un peu techniques, étaient importés. Et taxés, ce qui constituait l’essentiel des revenus de la Colonie…

Custom house

Le musée de l’immigration est malheureusement en réfection, il manque une bonne partie des présentations (par exemple dans la grande salle au-dessus, toute vide…). Il parle, évidemment, des immigrants qui ont fait Melbourne (et l’Australie), puisque sauf les rares descendants des “first nations” les Australiens sont, par définition, tous immigrés – et ils le savent.

Comme toujours, le musée est très bien fait, pédagogique autant que ludique, capable de montrer sans démontrer et de dire sans dénoncer. Et de voir toutes les facettes de l’immigration Australienne, l’espoir que ça a représenté pour des générations et l’énergie d’une nation qui cherchait desespérément du monde pour se construire;

… mais aussi les réactions de fermeture et de refus, la politique de la “White Australia” de la première moitié du XXe siècle (seuls les blancs, de préférence britanniques, étaient bienvenus), les tests de compréhension linguistique honteusement biaisés pour exclure les “indésirables” un peu plus tard, les mouvements anti-réfugiés de nos jours…

Un proposition d’hymne national. Ce n’est pas celle qui a été choisie…

… et ainsi, de réfléchir sur l’identité Australienne de nos jours. Où, si le racisme y est une réalité comme partout, la citoyenneté Australienne est perçue comme une chance, comme un choix que chacun fait volontairement. Et où les immigrants sont vus d’abord comme des nouveaux concitoyens et des gens qui apportent quelque chose au pays, des gens qu’on accueille. Une des histoires qui nous avait marqué à “Government house” était que la Gouverneur avait invité à un spectacle de cirque (il avait eu lieu dans le grand salon, sous les dorures !) des enfants d’une école de la banlieue de Melbourne, où tous ou presque étaient des immigrants récents, une bonne partie sans doute ne parlaient pas Anglais. Les images d’enfants de toutes les couleurs, tous en uniforme d’école dans le faste du salon, alternaient avec l’interview de la Gouverneur, qui expliquait que ça lui semblait une chose importante à faire car “il faut que ces enfants sachent qu’ils sont bienvenus ici et se sentent accueillis au nom de l’Etat du Victoria”.

Alors, comme partout, il y a parfois loin du discours officiel à la réalité des choses. Mais quand même, des affiches d’hier…

.. à l’hymne national d’aujourd’hui (adopté en 1984, on le chante toutes les semaines à “assembly” à l’école):

For those who’ve come across the seas
We’ve boundless plains to share;
With courage let us all combine
To Advance Australia Fair.

Aux rues de Melbourne :

Oakleigh
Clayton
Clayton
Carlton

.. certainement, on a le sentiment que “immigré”, en Australie, ce n’est pas un mot honteux.

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Mornington Peninsula

C’est le but de promenade et les maisons de vacances des Melbourniens… une centaine de kilomètres d’une péninsule entre la baie de Port Phillip et l’océan. La Péninsule s’affine progressivement, et elle se termine en pointe à Pt Nepean, où la baie de referme presque et où on peut voir en face Point Lonsdale … à 3h de route, si il faut faire le tour.

Le long de la côte, ce sont des petites stations balnéaires, variant du mignon au bof. On a quand même apprécié les phoques qui nagent autour de la jetée à Mornington…

Tout au bout de la pointe, le paysage est étonnant, on voit d’un côté les eaux calmes de la baie, de l’autre les vagues de l’Océan, et dans le détroit entre les deux caps, une zone de remous qui doit être … intéressante en bateau !

Mais c’est là que les lecteurs de Bill Bryson (comment ? Vous n’avez pas ncore lu “Down Under” ? Mais qu’est-ce que vous faites encore là, filez à la librairie !) retrouveront la trace d’un des running gags du bouquin …

Puisque c’est sur cette plage, en effet, que le premier Ministre Harold Holt est parti nager un jour des vacances de Noël 1967 … et n’est jamais sorti de l’eau.

Ceci dit, maintenant qu’on a vu la plage et les vagues qui vont avec, on se dit que vraiment, pour se baigner à cet endroit, il faut être un peu inconscient. Ou Australien…